Richard FLANDIN
Président du Groupe Arles en Capitale
Mon équipe se joint à moi pour remercier les 4500 Arlésiens qui se sont exprimés pour la liste « Arles en Capitale ».
Notre groupe s’efforcera pendant 6 ans de mener une opposition constructive en approuvant les projets municipaux qui nous semblent favorables aux Arlésiens et en dénonçant les mauvaises décisions.
Nous serons particulièrement attentifs à la gestion des finances de la ville et à la réalisation des promesses électorales du Maire. La lecture du budget 2008 laisse peu d’espoirs sur la possibilité de concrétiser les projets annoncés. Il est comme les budgets précédents, équilibré certes, mais surtout sans ambition, trop étriqué, « juste, trop juste » comme titrait le journal local.
Arles est endormie et notre ville ne sort de sa torpeur qu’en de rares occasions : quelques évènements culturels ou quelques chantiers qui dépendent du bon vouloir du Conseil Général, du Conseil Régional ou de l’Etat. Nous ne pouvons pas nous contenter de vivre des perfusions des autres collectivités publiques. Arles mérite d’avoir ses propres projets, son propre tissu économique, ses propres ambitions. Or, le budget présenté pour l’année 2008 n’annonce en rien une telle volonté. Au contraire, il laisse transparaître une nette tendance à l’immobilisme, au statut-quo quand dans le même temps des villes plus petites sont en mutation, en développement constant. Arles devrait être le moteur de l’agglomération de communes, elle n’en est qu’un rouage parmi d’autres. Dommage !
Nous l’avons dit pendant la campagne électorale, et j’en suis toujours convaincu, la priorité pour Arles reste le développement économique et l’emploi. Le retard est tel dans notre ville que nous ne pouvons nous contenter de dépendre du développement des communes de l’agglomération. Nous avons besoin que des entreprises nouvelles s’installent à Arles pour donner des emplois à nos concitoyens et pour augmenter nos recettes fiscales. Aucun projet digne de ce nom ne verra le jour sans cette condition.
